Cabinet de la Conseillère : Premier entretien

La Conseillère était assise derrière son vaste bureau, plongée dans un projet de loi galactique. Cela faisait la troisième fois qu'elle revoyait ce texte, et n'était pas satisfaite des termes employés. Un mot et un seul était capable de faire rejeter un texte de loi, d'où l'importance de les choisir soigneusement. Chaque faction de sénateurs les étudieraient avec attention, cherchant la faille qui leur permettrait de faire rejeter une loi qui ne servirait pas les intérêts de leur propre planète. Or, cette loi devait être abrogé, elle permettrait de poser le cadre du traitement des travailleurs toutes espèces confondues, prévoyant des sanctions adaptées aux différents abus pratiqués par certains employeurs, dans les grandes sociétés particulièrement.
Sur Ralltiir, ses parents avaient toujours bien traités leurs employés, ne cherchant pas à les épuiser à la tache, mais certains autres exploitants n'étaient pas aussi scrupuleux. On ne parvenait même pas à compter le nombre de travailleurs exploités, sous-payer ou encore réduit en esclavage. Ça allait à l'encontre de tous les idéaux républicains, il fallait que cela cesse. A tout prix.

Un bip discret retentit, tirant Swilla de sa réflexion. Son assistant lui annonça l'arrivée du Duc Molinon, le Maître Jedi qu'elle avait convoqué. Elle s'étira et réajusta sa robe, puis signala à l'assistant que le Maître pouvait entrer. Tout en rangeant les feuilles de filmplast afin de dégager son bureau, elle s'énuméra les points qu'elle avait prévu d'aborder avec le Jedi. En tant que référente dans les relations République-Jedi, il était important qu'elle sache avec précision dans quels cadres la République pouvait faire appel aux Jedi, et ce qu'ils demanderaient en retour. D'autre part, et en fonction du bilan qui sera effectuer, elle avait une requête à soumettre au Duc : la situation sur Corellia était des plus tendu ces temps-ci, en raison des désormais habituelles querelles entre Humain, Dralls et Séloniens. D'ordinaire, les choses se réglaient d'elles-même mais cette fois-ci, un Sélonien particulièrement engagé réussissait à réunir autour de lui une quantité sans cesse croissante de ses semblables.
Craignant que l'envoi de forces armées ne soit considéré comme un acte d'agression manifeste, le Chancelier espérait que l'envoi d'un groupe de Jedi, précédés par leur réputation pacifiste, puisse calmer le jeu.

La porte coulissa, laissant apparaître le Duc Molinon. Swilla se leva et contourna son bureau pour le saluer.

"Bienvenu Maître. Hum... Est-ce comme cela que je dois vous appeler?
Je me présente : Swilla Erguesa, Conseillère du Chancelier suprême. Afin de faciliter les échanges entre votre organisation et la nôtre, j'ai été désignée comme étant votre interlocutrice principale. Si vous avez quoi que ce soit à transmettre au Chancelier, je me ferais une joie de m'en charger."

Le Duc salua avec grandeur et plein de gentillesse la conseillère.

" - Maitre est le bon terme. Certains m'appelle par mon titre exact, Grand Seigneur de l'Ordre, mais je trouve que cela fait un peu orgueuilleux. Je suis enchanté de vous connaitre Conseillère. Je peux vous assurez que l'Ordre fera tout ce qui en son pouvoir pour défendre la République et ses partisans."

Swilla lui désigna un siège et Molinon s'y installa.

" - Je suppose que vous vouliez me parler de la situation sur Correllia? C'est un sujet qui tracasse beaucoup le Chancelier d'après ce que certains sénateurs m'ont dit."

Swilla apprécia l'expression de sympathie que le Maitre Jedi arborait. Elle reprit place derrière son bureau afin de s'asseoir face à son interlocuteur.

"Entre autre oui, c'est un sujet que je souhaitais aborder. Puisque certains Sénateurs vous ont fait part de l'inquiétude que la situation génère, autant vous épargner l'exposé sur la situation actuelle de Corellia. Je vais aller droit au but : Il est impossible pour la République d'envoyer une unité armée pour maintenir le calme, ni même une délégation de diplomates, en raison de l'étiquette dont ils seraient affublé dés leur arrivée. Les Corelliens - toutes espèces confondue - considéreraient comme une intrusion déplacée l'envoi de tout personnel rattaché à la République, et la Cheftaine du mouvement Sélonien, Iférit, en tirerait facilement avantage.
Mais en revanche, votre Ordre bénéficie encore, si l'on peut dire, de leur anonymat. Votre existence - celle des Jedi en tant que tel - est connue, mais pas vos fonctions. En conséquence, ce sont vos émissaires qui feront leur propre réputation, sans être handicapés par l'ombre de la République. Je suis convaincue que les Corelliens les écouterons plus posément. Il sera alors aisé de discréditer les arguments d'Iférit, et de ramener les Séloniens à la raison. C'est un peuple droit, qui condamne sévèrement le mensonge, nous pourront alors à nouveau les laisser gérer leurs affaires seuls, pour que les choses redeviennent normales.

Elle inspira profondément à la fin de son laïus, et observa les réactions du Duc Molinon. Très peu de choses à observer en vérité. Swilla avait la réputation de toujours paraître de marbre, ironique pour la fille d'exploitants marbriers, mais les Jedi semblaient au moins aussi doués qu'elle en matière de dissimulation de sentiments. Enfin, elle n'avait eu que très peu d'occasion d'en rencontrer après tout, mas jusqu'à présent, tous confirmaient ses impressions.

" - Bien. Je vais envoyer deux de mes meilleurs Jedi."

* Jacen? Je sais que tu es au courant de la situation sur Corellia, part avec Noxilius et règlez-y le problème.*

Le Duc rouvrit les yeux.

" - C'est fait madame, ils partiront d'ici peu. Je prend très au sérieux cette histoire de conflit. La paix dans la République est mon principal soucis, plus que l'évolution de l'Ordre Jedi lui-même."

Le Duc cachait ses pensées et ses sentiments. La conseillère faisait de même. " Etrange..." pensa-t-il. La situation était bizarre, la conseillère éprouvait aussi bien de la confiance que de la méfiance à son égard. Une méfiance de l'inconnu. Les Jedi étaient des inconnus. Ils commencaient juste à sortir de leur incognito, qu'ils étaient déja convoqué par le Chancelier lui-même.

" - On m'a dit que vous veniez de Ralltir, n'est-ce pas?"

Duc Molinon a écrit:: " - C'est fait madame, ils partiront d'ici peu. Je prend très au sérieux cette histoire de conflit. La paix dans la République est mon principal soucis, plus que l'évolution de l'Ordre Jedi lui-même."

"Merci Maître Molinon."

Un instant passa et le Maître Jedi la questionna sur ses origines. Une question simple, dont la réponse pouvait être connue de n'importe qui. Ce genre d'interrogation ne pouvait donc mener qu'à une série d'autres questions auxquelles la politicienne n'avait pas forcément envie de répondre. Mais il se pouvait également que cela ne soit qu'une simple méthode pour détendre l'atmosphère, certains prétendaient que les Jedi percevaient les émotions plus ou moins facilement selon le type de personne qu'ils avaient en face d'eux, mais Swilla ignorait à quel "type de personne" elle appartenait. Elle espérait être de celle qui rendait les choses difficiles aux Jedi,l'idée qu'on puisse lire en elle comme sur du filmplast la dérangeait sensiblement, mais c'était peut-être aussi une source de gène chez le Jedi, l'invitant ainsi à se renseigner sur son interlocutrice...
La jeune femme pinça les lèvres, se demandant si elle devait ou non laisser la conversation suivre la direction qu'elle prenait. Elle décida de répondre avec un sourire :

"Effectivement, je viens de Ralltiir. D'une exploitation de marbre à l'ouest du Lac Grallia."

Elle laissa au Jedi le soin de poursuivre la conversation.

Le Duc ressenti ce trouble chez interlocutrice, lui qui ne voulait que détendre l'athmosphère et en savoir un peu plus sur elle. Si il était amené dans le futur à la revoir il aurait aimé en savoir un peu plus sur elle, ou au moins avoir discuté un minimum, échangé quelque mot ne ferait de mal à personne.

" - Pardonnez mon questionnement, je ne voulais que détendre l'athmosphère. Soit, j'ai un Ambassadeur en ce moment même qui se promène sur Ralltir à la recherche de nouveaux apprenti. N'étant pas très connu l'Ordre a besoin d'homme tel que cette personne pour se faire connaitre, en plus de nos actes."

La discussion était tendue. IL en était la cause. il était trop tôt pour réellement être accepté par les politiciens.

" Nous ne sommes que des illuminés..." pensa le Duc.

Il la regarda.

Swilla conserva son sourire lorsque le Jedi lui répondit, exercice difficile, car elle n'était pas habitué à sourire. Si une holocam capturait cet instant, le cliché ferait certainement la une des informations le lendemain.

"Il n'y a pas de mal, ne vous en faite pas. Un de vos Jedi se trouve sur Ralltiir? Puis-je contacter le gouvernement afin que les habitants ne se méprennent pas sur ses intentions? Comment se passe la sélection des apprentis?

[HJ : Pfiouuu, pas d'inspiration là, désolé silent

]

La sélection était difficile, et il était préférable de recruter de jeunes enfants, mais cela était mal vu. Molinon n'en toucherais mot de cette façon à la Conseillère.

" - Et bien dans l'état actuel des choses, c'est ce Jedi qui s'occupe du recrutement. Il véhicule sur chaque planète et recrute qui veut faire partie de l'ordre tandis qu'Epistofane, c'est son nom, loue les qualités de l'Ordre de planète en planète."

Bizarrement, le Chancelier n'avait pas était présent de la journée et certain de ses proches s'en était inquiété. En effet, ce n'était pas un jour ordinaire, c'était le jour de l'anniversaire de la mort de son mentor, l'ancien sénateur de Chommell, Iriboria Zorn. Sa mort dans l'explosion de son vaisseau résonnait encore dans l'esprit du Comte, l'affaire n'avait jamais été bouclé et le Chancelier savait que ce n'était pas accidentel, le coupable courait encore...

Le Chancelier était allé voir la famille de son Mentor pour leur apporter, encore une fois, ses condoléances, puis était revenu au Sénat. Sur son bureau, des dossiers s'amoncelaient et on lui avait dit que la délégation malastarienne était venu se plaindre pour une raison concernant l'ordre jedi naissant. Ils avaient d'ailleurs laissé un papier sur son bureau.

Il le saisit et en regarda rapidement les mots et compris les raisons de la plainte. Sachant que sa conseillère, qu'il ne connaissait pas vraiment d'ailleurs, avait rendez vous avec le chef de l'ordre, il se précipita hors de son bureau...Les motifs de cette plainte risquait d'entrainer certaines réactions violentes au Sénat.

Il franchit la porte du Bureau de la conseillère de manière assez brutale et les interrompit en plein milieu d'une conversation.

- Conseillère, Maitre de l'ordre...Excusez cette interruption. Maître Jedi, il semblerait qu'une pratique de votre ordre pose certain problème...

Le Duc Molinon vit le Zabrak arrivé. Le Jedi fut heureux de pouvoir rencontré à nouveau ce Chancelier. C'était grâce à lui que l'Ordre pouvait s'aggrandir ainsi. Leur expansion était due uniquement à son accord, sans lui cela aurait été bien plus compliqué.

" - Chancelier." fit-il en se levant et en le saluant. " Je me ferais un plaisir d'en discuter avec vous."

Le Chancelier rendit le salut du Maître Jedi par un hochement de tête et fit de même à la conseillère. Il était un peu gêné de la manière dont il s'était comporté en entrant de manière brutale dans le bureau. Mais bon, il était un peu perturbé que ce soit par ce dossier mais aussi par la mort de son mentor, qu'il se ressassait en ce jour...

Il tendit le dossier en direction du Maître. Un rapport sur les activités d'enrôlement d'enfants dans l'ordre et sur certaines pratiques de la Force.

- Disons que certains Sénateurs sont du genre Chicaneurs...Soit il vous prennes pour des illuminés soit pour une force pouvant faire opposition à leur pouvoir, vous voyez ce je veux dire...

Il soupira.

- Tous le monde ne partage pas mes vues sur votre ordre. Donc ils chicanent sur un rien, ce dossier est un tissu de préjugé sur les jedis et leurs pratiques, notamment l'enrôlement des enfants...

Il conclut.

- Je retoquerai ce dossier sans mal...Mais je pense que bientôt les jedis devront un peu expliquer leurs pratiques, leurs buts,...Cela permettra de dissiper malentendu et préjugés. Au fait, la situation sur Corellia ?

" - Certes oui, je comprend la perception à notre égard de la Population. Je vais suivre votre conseil et nous affirmer un peu plus. Pourquoi ne pas organiser un gala de présentation? Pour ce qui est de Corellia, pour être franc deux sont parti mais j'ai préféré en envoyé un troisième. Il y a quelque conflit au sein de l'ordre, cette troisième personnes se chargera de la diplomatie. C'est de cette même personne avec qui je m'entretenais avec la Conseillère."

Il regarda le Chancelier, étudiant son visage, attendant la moindre réponse.

Un Gala ? Son visage se renfrogna un peu...

- Je dois avouer que je ne suis guère amateur de ce genre de mondanité...Ironique pour un politicien et un noble, non ? C'est une bonne idée, on pourra faire coïncider cela avec l'aide pour le Mouvement des Réfugiés...Votre présence leur apportera plus de dons, êtes vous partant ? Maître...

Le Zabrak marqua une pause.

- Bien, je dois vous avouer que Corellia m'inquiète ainsi que le Sénat lui même. Depuis que l'ordre se développe, j'ai vu la composition du Sénat Changer. Avant, c'était faction loyaliste, conservatrice et maintenant, des anti-jedi commencent à apparaitre...Je dois vous avouer que je m'inquiète un peu...

Le Chancelier marqua une pause, il était un peu gêné.

- Maître, puis je vous demander une faveur, non pas en tant que Chancelier ?

Une faveur?

" - Je vous en prie."

- Il y à vingt ans de cela, alors que le Sénat se réunissait pour voter et statifier le statut de l'ordre jedi naissant. Mon Mentor et Sénateur , Iriboria Zorn est mort dans des conditions étranges : Explosion Inexpliqué de son vaisseau...

Il s'avança vers la fenêtre du bureau de la conseillère.

- Je soupçonne le leader du parti conservateur, qui m'a remplacé après mon élection, le Duc de Strim, d'y être pour quelque chose. L'explosion à eut lieu alors que le parti devait se réunir pour déterminer sa position sur l'ordre jedi, mon mentor étant alors le chef de file de ceux qui était en faveur de l'ordre...

Il marqua une pause tout en regardant les vaisseaux volant en dehors de l'immeuble sénatorial.

- Actuellement, il est le chef de mon ancien parti et tente de remettre en cause ce même vote...Pour cela, il lui faudrait impliquer l'ordre...Le bal que nous allons organisé est déjà prévu : Un bal pour les orphelins et les réfugiés, le tout caritatif, la semaine prochaine...Je voudrai que les jedis en assurent le bon déroulement, cela rabatterai le caquet des conservateurs... Vous Comprenez ?

" - Bien Sur. Je supose que vous ne considérez pas cela comme une vengeance? Non? Très bien, l'ordre sera là. Je me joindrai à vous, ainsi que mon meilleur élément, s'il est rentré de Corellia."

Le Duc salua le Chancelier.

" - Sur ce, veillez m'excuser. J'ai encore de nombreuses choses à faire. Monsieur le Chancelier, Madame la Conseillère. Je vous laisse."

Lorsque Deillegivre arriva près du cabinet de la conseillère oú se trouvait la onseillère et le chancelier suprème Altus.
Il arriva devant la porte et frappa deux fois.

"Madame la Conseillère, ici le capitaine Deuillegivre. Je viens vous informer des nouvelles des batailles sur la bordure extèrieure. Puis'je entrer ??"

Sur ces mots, il attendit une réponce de la part de la Conseillère pour pouvoir entrer.

Lorsque Stratus passa devant les bureaux de la conseillère, il vit un soldat qui attendait là.

"Et bien soldat, que faite vous donc là ???"

celui ce retourna et vit le conseillé en face de lui.

Quand Deuillegivre se retourna, il vit le conseillé Stratus qui se tenait là et qui lui avait demandé se qu'il faisait là.

"Chère conseillé, je suis venu pour vous informer des nouvelle du fronts."

"Trs bien, suivais donc moi vers mes bureau pour que nous discution de cela."

Ainsi, les deux hommes se rendirent vers les bureau du conseillé Stratus.

Bureau du conseillé

Une fois le maître de l'ordre sorti, Le Chancelier adressa un signe de tête à la conseillère dans le genre : "Pas un mot de tous ceci, vous n'avez rien entendu." Puis il regarda son carnet personnel, il devait commencer les préparatifs de la soirée de Gala.

Il sortit alors du bureau et se dirigea vers le sien. Il quittait le bureau de la conseillère qu'il connaissait à peine, il arrangerait ce malentendu un peu plus tard dans la nuit, tandis que sa cape trainait au sol derrière lui.

- Bonne Nuit, Conseillère.

-> Bureau du Chancelier.

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